Des fruits meilleurs et des achats plus équitables.
Et si la qualité était un gage d’avenir pour notre agriculture actuellement en pleine tourmente ? Et si la solution passait par une meilleure communication avec le consommateur à la recherche de produits bons et pas forcément toujours moins chers ?
Depuis 2013, la vente des fruits réellement gustatifs progresse. La satisfaction des consommateurs est essentielle.
Transparence, des fruits gustativement redoutables et une juste rémunération du producteur.
Depuis son origine, notre repère impose la transparence et 2 règles fondamentales :
1. Proposer des fruits gustativement redoutables,
2. Et mieux rémunérer les producteurs qui les proposent pour financer cette qualité.
Pour y arriver une seule solution : vendre au juste prix.
En effet, en période de crise, cela peut sembler totalement impossible et pourtant la réalité que nous vivons est toute autre. Loin d’un monde qui oppose un consommateur déçu par la qualité des fruits et légumes et un producteur exsangue, un autre « deal » tellement simple au fond a vu le jour. Si un produit est vraiment bon, il a le droit d’être plus cher.
Par ailleurs, c’est valable pour notre démarche mais également pour des dizaines d’autres qui se sont éloignées de la relation faussement incontournable consistant à penser que la seule issue possible au fond serait celle du « moins cher et toujours moins cher ».
Aujourd’hui pour survivre, il est indispensable d’étudier le moyen de sortir de la spirale qui consiste à vouloir systématiquement proposer des produits les moins chers possible.
Cette spirale du “moins cher possible” va tuer notre agriculture
Cette spirale va tuer notre agriculture. Elle n’a pas les moyens de lutter avec la concurrence européenne. Très agressive en matière de prix et la qualité que nous aimons tant va disparaître.
Pourquoi ?
Parce que proposer des fruits et légumes qui ont du goût nécessite qu’on puisse les travailler comme il se doit. Loin des rendements intensifs imposés par cette guerre actuelle des prix.
Une variété gustative produit souvent moins de fruits que les nouvelles variétés créées pour produire toujours plus.
Faut-il que toute le monde ne fasse que des tomates sans goût et des fraises sans saveur ?
Pour qu’un fruit soit bon, il doit être de pleine terre et cueilli à maturité. Plusieurs passages de cueilles sont nécessaires. Si on ne fait pas cela, on ramasse tout trop vite. On retrouve
dans nos rayons des fruits insipides qui n’ont pas eu le temps de développer leurs arômes).
Ces passages supplémentaires coûtent plus au producteur on comprend aisément qu’il doit gagner un peu plus pour accompagner ces efforts. C’est normal et c’est juste.
Soutien au producteur et préservation de la qualité : ça marche.
Et encore une fois est-ce que ça marche ? Oui, ça marche et nous pouvons vous dire haut et fort que la qualité a encore une place en rayon. Au début de l’initiative en 2013, les ventes démarraient doucement.
Il fallait que les consommateurs comprennent pourquoi les fraises, abricots, pêches ou nectarine Gustatif & Solidaire étaient vendues quelques centimes de plus. En y goûtant, ils ont été conquis.
Si vous voyez ce repère, vous saurez désormais qu’il protège ceux qui se battent au quotidien pour que la qualité survive à une agriculture de plus en plus intensive. Il est garant d’une qualité satisfaisante et constante.
Nous serons tous gagnants en défendant ensemble ces valeurs.